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A: Deux phrases: faciliter vs me faciliter, COI ou pronom réfléchi

Franck GamessLe sens n'est pas exactement le même. "Mon passage" implique que la personne s'approprie le passage alors que ce n'est pas le cas dans la première formulation. Dans la première formulation, la personne demande une interaction avec elle-même alors que dans la deuxième, elle demande une interaction...

Merci pour votre réponse. Malheureusement, je n'arrive pas à la comprendre. Désolé.
Lorsque l'on utilise le pronom "mon" cela implique une possession, sommes-nous d'accord sur cela? En disant "mon passage", cela implique la possession. Ce qui n'est pas le cas avec la formulation initiale. La personne demande qu'on lui facilite le passage de manière générale, le passage que tout le monde emprunte, qui n'appartient à personne en particulier. Donc ce point de vu déjà les deux formules ne peuvent pas avoir le même sens, même si cela semble etre le cas.
C'est clair maintenant. Merci vivement. Pourriez-vous aussi me dire si le mot me est pronom COI ou pronom réfléchi ?
C'est un pronom réfléchi et non un COI ici. Le COI est un mot ou groupe de mot qui se joint au verbe par l'intermédiaire d'une préposition pour en compléter le sens. Ce n'est visiblement pas la fonction du me ici
Ce qui est trompeur ici, c'est la préposition de utilisée juste avant. Mais tout de même il y a déjà un COD qui vient compléter le verbe quitter donc à la limite il pourrait y avoir un COS (complément d'objet second) mais pas un COI
Merci encore. Mais je pense que pour un COI il n'est pas obligatoire la préposition. Elle peut bien être entendu. P. ex. Je facilite le passage à ma tante. Je lui facilite le passage. Il me facilite le passage (faciliter à). Cependant je ne suis pas sur pour la fonction de me et d'où la question posée dans cette phrase plus compliquée. De toute façon, +1 déjà parce que vous avez bien expliqué la différence entre les deux phrases.
20:05
C'est-à-dire que le COI a une syntaxe bien particulière. me aurait pu âtre un COI dans les exemples que vous venez de donner (à ce moment il serait COI et pronom réfléchi à la fois) mais pas dans celui de votre question. Dans l'exemple de votre question il serait plus logique de dire qu'il faut partie d'un COS
COS. C'est noté ! Merci bien. J'accepte maintenant votre réponse. Je pense que vous pouvez rajouter vos derniers commentaires à votre réponse.
De plus, je ne sais plus si cela à son importance mais faciliter n'est pas conjugué, il est à l'infinitif
On peut voir ce que les autres disent pour me. Merci encore:-)!
Je vous en prie.
Je ne pense pas que me soit un pronom réfléchi mais bien un COI. Avec un pronom réfléchi, le pronom se rapporte toujours au sujet du verbe (ex: je me lave - il se lave). Le COI est toujours différent du sujet (ex: il lui a envoyé une lettre - c'est différent de il s'est envoyé une lettre). Ici, on peut reformuler à la 3ème personne: on dira alors Merci de LUI faciliter le passage (c'est donc un COI) et non merci de SE faciliter le passage (le se serait alors un pronom réfléchi).
20:05
Merci @Greg. Alors, pour résumer : les deux phrases n'ont pas le même sens comme la réponse reçue affirme et en plus, ce de est un COI, non ?
@Greg je ne suis pas d'accord avec votre analyse. La plupart des constructions de COI même sous entendu, le COI est aussi rattaché à un verbe qui est conjugué. Ici le verbe est faciliter qui n'est pas conjugué ici. Avez-vous des exemples dans des supports de l'éducation nationale par exemple qui montre des constructions de COI avec des verbes à l'infinitif. Si cela existe, je suis preneur pour ma culture générale. Merci d'avance
Pas besoin de déranger l'éducation nationale: * je veux LUI envoyer une lettre*: LUI est un COI, puisque c'est "je veux envoyer une lettre à lui". Le sujet je n'est pas la même personne que lui => ce n'est pas un pronom réfléchi.
Oui mais ici LUI est rattaché à veux aussi qui est conjugué. Dans l'exemple de la question, me n'est pas rattaché à quitte. C'est pour cela que j'ai du mal à penser que c'est un COI. Regardez ici la-conjugaison.nouvelobs.com/regles/grammaire/… même dans les cours, ils emploient des verbes conjugués auquelx le COI est rattaché.
Non: dans je veux lui envoyer une lettre, "lui" est le COI d'envoyer.. "Envoyer" est le COD de "veux". Comme dans "Je lui envoie une lettre". Par définition, un pronom réfléchi se réféère toujours au sujet. Ex: il se lave => pronom réfléchi. Il le lave => pronom personnel, mais pas réfléchi. Même chose si on le met avec un infinitif: il veut se laver => pronom réfléchi. Il veut le laver: pronom personnel non réfléchi.
Autre point: pronom réfléchi et COI ne s'excluent pas nécessairement: COI est la fonction dans la phrase, tandis que pronom personnel et/ou réfléchi est la catégorie grammaticale. P.ex. "Il se demande si...": se est un pronom réfléchi, avec fonction de COI de demander. Par comparaison: il lui demande si... lui est un pronom personnel (non réfléchi) , avec fonction de COI de demander.
Cette réponse est un argument contre vous du coup et ne répond absolument pas à ma question. Vous n'avez pas répondu à ma question concernant le verbe à l'infinitif pour la construction du COI. Parce qu'ici on pourra dire faciliter à qui? À moi mais le verbe faciliter est à l'infinitif ici, la plupart des cours mentionnant la construction du COI indiquent des verbes conjugués, ce qui n'est pas le cas dans votre exemple.
20:05
Que le verbe soit à l'infintif ne change rien: un verbe à l'infinitif peut avoir un COI ou un COD, pourquoi doit-il être conjugué ? Les cours donnent des exemples avec des verbes conjugués, mais parce que ce sont des exemples. Ex: "il désire parler à Pierre": Parler est à l'infinitif, mais "à Pierre" est le COI de "parler" et pas de "désire" . On posera la question "parler à qui", et non "désirer à qui".
Il s'agit tout bêtement de deux propositions juxtaposées à l'aide d'une virgule, la première comporte sujet**/**verbe**/**complément. La deuxième proposition ne comporte pas de sujet donc comment peut-on parler de COI?
Oui cela marche avec l'exemple de Pierre car nous sommes toujours dans la même proposition, ce qui n'est pas le cas dans l'exemple de la question. De plus, le coup de dire que les verbes sont conjugués parce que justement ce sont des exemples, ce n'est pas très convaincant comme réponse, ni même logique car des exemples syntaxiques existe en français avec des verbes à l'infinitif mais pas quand ce verbe dispose d'un COI qui lui est rattaché tout simplement car on ne parle pas de COI quand il y a seulement un verbe à l'infinitif sans sujet dans la proposition.
Un exemple de verbe non conjugué, à l'infinitif, et avec un COI et un COD mais sans sujet: "Lui donner ma voiture ? Jamais !". Donner=groupe verbal, lui=COI (ou COS selon les écoles), ma voiture=COD. Sinon, que serait la fonction de "lui" ? Pourquoi ne peut-on pas avoir de COI si le verbe est à l'infinitif ? C'est vraiment cette affirmation que je ne comprends pas.... Le COI/COD/COS complète un groupe verbal, sans distinction de mode...
Le complément d'objet indirect répond aux questions suivantes : - sujet + verbe + à qui ? Pour parler de groupe verbal qui donne lieu à un complément il faut avoir un sujet. Où est le sujet dans votre exemple ? la-conjugaison.nouvelobs.com/regles/grammaire/…
Donc on demanderait bien "Donner ma voiture à qui ?" (il n'y a pas pas de sujet) => à lui => lui est le COI de donner. Merci de faciliter le passage à qui ? => à moi => me est bien le COI de faciliter. Si ce n'est pas un COI, je ne vois pas ce que ça peut être d'autre, sincèrement...
Bien si c'est un COI ça vient casser un peu ce qu'on a appris à l'école jusqu'à maintenant à savoir qu'il faut un sujet. Votre raisonnement paraît logique mais cela contredit des règles qu'on nous a enseigné. Si c'est le cas cette règle comportait une exception et on ne nous l'a pas dit alors
@Greg j'ai reçu à l'instant la réponse d'un professeur de français : Me est un pronom qui ne peut avoir un sujet. Il remplace le sujet je de la première proposition et il est COI du verbe faciliter dont le COD est passage.. Cette explication est plus logique et plausible en fait. Maintenant, je me rappelle d'un cours très lointain qui mentionnait cela :) J'ai édité ma réponse du coup
20:05
Oui, c'est logique. Concernant les vieilles règles stéréotypées qu'on a annonnées dans notre jeunesse: une blague d'un des mes profs. Un vieux prof dit "toute phrase correcte a un sujet, un verbe et un complément". Puis il enguirlande un élève: "Dupont ! Pas de bavardage ! Répétez". L'élève répète. Le prof répond "Bien. Au travail !". : )
Merci pour les échanges et la réponse actualisée. Donc, je trouve être sur la bonne route par rapport à la grammaire (j'avais mentionné initialement COI), mais il me faut travailler le français familier/français relâché :-)! Au travail alors !
@dimitris: concernant votre quesion sur le sens: je suis d'accord avec la nuance expliquée par Franck: mon passage me semble un peu plus "possessif". Si quelqu'un me disait "merci de faciliter mon passage", je ne pourrais pas m'empêcher de penser "pour qui se prend-il, avec SON passage à lui tout seul, sans penser aux autres ?".
@Greg Très bien, je comprends. Merci encore :-)!
 
1 hour later…
21:27
@FranckGamess Il n'y a absolument pas besoin de sujet pour avoir un COI. Je ne vois pas le rapport. Si on passe une phrase avec un COI à l'infinitif, le sujet disparaît, le COI reste.
@Greg ??? Non, « faciliter mon passage » ne sous-entend absolument pas qu'on possède un passage.
Ici, passage, c'est la possibilité de passer, pas un espace géographique.
@Greg Dans « il s'est envoyé une lettre », s' est COI. Le fait qu'un pronom soit réfléchi ou non ne change pas sa fonction grammaticale.
@FranckGamess erreur de traduction ? On ne peut pas dire qu'un pronom « a » un sujet. Le pronom me ne peut pas être un sujet mais cela n'a rien à voir avec la phrase.

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