11:17 PM
Vaut mieux utiliser une grammaire pour des recherches très pointues sur des trucs particuliers. En plus comme langue seconde etc. on n'apprend pas ça comme la langue maternelle. La langue maternelle tu arrives à l'école et tu parles déjà la langue et ensuite tu raffines l'analyse, l'orthographe, le style et les règles. Comme apprenant c'est fou de se soumettre à ça.
La seule chose dont je me souviens pour l'anglais c'est les 3 colonnes de verbes à apprendre par coeur, et tu dois savoir le participe passé. Après c'est la TV qui m'a tout appris presque.
Et parler avec des anglophones.
Pourquoi se gêner, les locuteurs dont c'est la langue maternelle peuvent déchiffrer leur langue même dans ses plus simples rudiments.
Tu peux te planter sur la prononciation, la syntaxe et la formulation et ils vont comprendre. Si ils ne comprennent pas du tout tu vas le savoir assez vite.
Ensuite c'est bon, dépendamment de comment ton cerveau fonctionne, de monologuer dans son esprit dans la langue seconde. Disserter sur un sujet. Dans ce mode-là tu peux pas te planter avec la prononciation mais tu vas tout de suite débusquer le lexique manquant pour exprimer des choses.
Et pour les outils pour enrichir le vocabulaire et s'entraîner, c'est bon d'employer un système (de flashcards par exemple) qui s'appuie sur une logique de répétition espacée.
Inutile de perdre du temps avec ce qu'on maîtrise, il faut répéter avec quoi on a des problèmes. Comme moi j'oublie constamment le mot pour passoire en anglais.
Enfin il faut arrêter de tenir sa langue maternelle par la main. Faut imiter le locuteur. Quand je parle en anglais, je donne un retour en disant « right », en français je dis « hm hm » ou « ouais » ou « ok ». Je dirais jamais « vrai » ou « en effet » etc. en français sauf dans des cas particuliers. J'ai pas la même dynamique orale.
Je dis plus souvent « actually » que « en fait » ou « à vrai dire ».
Je dis « same difference », en français je ne pourrais jamais dire ça.
Je ne remplace pas mes jurons par « fuck ».