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10:50 PM
@LPH Bien c'était sans prétention et pour accompagner les autres réponses. Je pense que c'est utile de regarder au lexique les mots individuels de la locution, et avec le substantif on peut avoir différents verbes et une perspective macro et finalement mon argument c'est la cohérence.
Aussi, bien certains concepts me rentrent difficilement dans la tête. Et c'est le cas avec l'expression idiomatique. Je reviens toujours à des expressions fétiches en anglais qui me font beaucoup réagir... the shit hit the fan et to come full circle et quand je suis débarqué sur le site, il y a un moment, je me demandais avec insistance si l'image du ventilateur ou du cercle était à l'avant-plan dans l'esprit du locuteur... comme tu sais je n'ai aucune formation dans le domaine.
Je veux dire et si l'endroit où la dispute éclate ne dispose pas d'un ventilateur au plafond... Bien ça diffère de la caractéristique de l'être humain mais c'est une caractéristique tout de même.
C'est plus facile de voir avec cette expression que la nature du lieu n'empêche pas d'employer l'expression. Mais je pense que je trouve les expressions idiomatiques en anglais plus surprenantes parce que je suis francophone...
Là je suis tombé sur stone-cold insane, l'intensificateur. Mon réflexe c'est tous les trucs avec la pierre dure, dur comme de la pierre. Ok une pierre comme du marbre peut être de glace... comme je ne connais pas du tout cette expression-là mes réflexes en français semblent guider mon interprétation.
Le sens c'est l'intensité de la certitude... pas son niveau.
Dans un des liens de ma réponse on disait que il y a est une expression idiomatique. Je n'avais jamais pensé à ça. D'autre part dans un proverbe comme qui vole un oeuf vole un boeuf, bien c'est seulement aujourd'hui que je me demande comment au fait on fait pour voler un boeuf, avec une corde ou quoi ? C'est un gros animal...
Avec ta question je me suis demandé techniquement comment quelqu'un pourrait littéralement rire dans sa barbe si sa barbe ne couvrait pas naturellement sa bouche...
Avec une longue barbe, je me suis imaginé que la personne la replie devant sa bouche en le tenant avec ses mains et qu'elle rit. Le ridicule ne tue pas.
Je pense qu'après tout ce temps je commence à accepter que c'est le sens et que l'image n'est pas au premier plan. Et plus on s'éloigne de la réalité de l'image originale et que ça devient abstrait, plus ça s'applique à un grand nombre de choses généralement.
Est-ce que parfois ça peut être incongru ? Est-ce que des trucs incorporent une caractéristique, incluant au figuré, et comment on veut utiliser ça. Disons par exemple, la jeune barbe....
— Qui est cette candidate ? — C'est une jeune barbe qui vient de compléter son master en...
Le locuteur a un pouvoir, il peut décider de dire ça, il peut décider de mettre en scène quelqu'un qui le dit. Advienne que pourra. La réponse c'est l'usage, comme ce qu'on tente d'étayer dans la réponse de Gilles, mais on est confronté à des limites et à des comportements qui rendent la recherche difficile.
p.s. Le sens c'est l'intensité de la certitude... pas son niveau. Pour stone-cold insane, je voulais dire que c'est l'intensité de la certitude, pas le niveau de folie. C'est definitely, clearly et non completely d'après ce que j'ai vu au lexique.
 
11:51 PM
J'entends bien que l'œuvre est le prolongement de l'artiste. C'est bien pour ça que je prenais la peine de souligner la parfaite médiocrité de son "art". Histoire que les ceux qui ne la connaîtraient pas se penchent dessus et se forment leur propre opinion.

Quant à tes réflexions imbéciles sur les "bonnes manières" (comme s'il était de mauvais ton d'exprimer son mépris pour une urbaniste...), elles manquent de bien m'impressionner. Je maintiens donc que, pour ce que j'en ai vu, tout est à raser. Mais considérant la laideur sidérante d'une large portion de Montréal, c'est une observation qu
Québec, sans être le pinacle de l'architecture, ça a quand même une autre gueule.... Je me réjouis d'ailleurs que van Ginkel n'ait pas eu, à ma connaissance, l'occasion d'y sévir. Qu'on laisse donc dérailler les post-modernistes dans des villes comme Montréal, qui leur ressemblent (laides et fades), ça m'arrange.
Le drame, c'est quand on les laisse s'exprimer dans de vrais endroits qui ont une gueule et une âme, car ils mettent toujours plus d'énergie à saloper ce qui les dépasse qu'à développer leurs propres cubes en béton, hélas...
 

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